Se disant trahie par son ex-petit ami militaire, une jeune femme décide de saboter la cérémonie de mariage de ce dernier

Se disant trahie par son ex-petit ami militaire, une jeune femme décide de saboter la cérémonie de mariage de ce dernier

Se disant trahie par son petit ami dont elle aurait pris soin durant des années et qui va maintenant épouser une autre, une jeune femme ghanéenne identifiée comme Comfort Bliss Gh sur Facebook a décidé de saboter la cérémonie de dot de ce dernier, prévue pour se tenir ce samedi 20 mars 2021 à Obuasi, ville située dans la région Ashanti, au Ghana.
Pour les faits, répondant à une publication sur la page de la blogueuse Abena Manokekame, la jeune Comfort Bliss a relaté comment, de sa poche, elle avait pris soin durant des années de son petit ami Richard Agu au moment où il entrait à l’école préparatoire militaire et où il n’avait pas un seul rond parce qu’il ne percevait pas encore sa prime.
Elle a dit avoir dépensé toutes ses économies à hauteur de 30.000 Cedis Ghanéens pour l’entretenir, et l’aider à terminer sa formation, et que même à ce jour, elle est encore débiteuse à sa banque d’un montant de 8.000 Cedis.
Cependant, écrit-elle dans la suite de son texte, un jour de 2017, Richard est venu lui remettre la somme de 500 Cedis Ghanéens, la remerciant pour son aide, avec la promesse de lui rembourser tout l’argent qu’elle a dû dépenser pour lui. Et depuis, Richard ne prenait plus ses appels, refusait qu’ils se voient à nouveau, jusqu’à ce qu’elle tombe par hasard sur les photos d’invitation de son mariage traditionnel prévu pour ce week-end, avec une certaine Benedicta.
Mais au vu de la tournure qu’a pris cette affaire suite au buzz qui s’en est suivi au Ghana, Benedicta, la fiancée de Richard Agu, a tenu à réagir pour dire qu’en réalité c’est Comfort Bliss qui avait largué Richard, sous le prétexte que celui-ci n’avait rien et que juste après ça, Comfort s’était mise à sortir avec un policier.
De son côté, le jeune soldat est sorti de sa réserve pour nier les allégations de Comfort Bliss, précisant que cette dernière ne lui avait acheté qu’une seule paire de chaussettes au moment où il entrait à l’école militaire.
Comfort Bliss a promis faire une descente sur les lieux de la cérémonie aujourd’hui avec la police, preuves à l’appui, pour réclamer son dû qu’elle estime à une valeur totale de 38.000 Cedis ( environ 3,8 millions FCFA).
En attendant de connaître l’issue de cette affaire, on ne peut plus, rocambolesque, les internautes ghanéens s’en délectent, les yeux rivés vers la ville d’Obuasi.