Elections 2020: 5 morts liés à des troubles, les détails
Le groupe de travail dénommé National Election Security Taskforce (NESTF) a annoncé que son centre d’opérations conjoint a enregistré un total de cinq décès dus à des violences électorales et post-électorales dans tout le pays lors des dernières élections au Ghana.
La police, dans un communiqué de presse, a déclaré que le groupe de travail avait dénombré 61 incidents sur l’étendue du territoire, dont 21 étaient de véritables cas de violence électorale et 6 impliquant des coups de feu ayant fait des morts.
Le communiqué signé par la surintendante de la police, Sheilla Kessie Abayie-Buckman, a déclaré que ces incidents avaient été enregistrés entre 7 heures du matin le 7 décembre 2020 et 10 heures le 9 décembre 2020.
Le communiqué indique que deux personnes sont décédées chacune dans la circonscription d’Odododiodio dans la région du Greater Accra et dans la circonscription de Techiman Sud dans la région de Bono East et une personne est décédée dans la circonscription de Savelugu, dans la région du Nord.
Dans la Région Centrale, plus précisément dans la circonscription d’Awutu Senya East, il y a eu 2 blessés suite à une fusillade perpétrée par des civils dans la communauté pendant la période électorale du 07-12-20, indique le communiqué.
Egalement dans la Région de Greater Accra, dans la circonscription d’Odododiodio, il y a eu 2 morts et 6 blessés suite à une fusillade par des civils dans la communauté après l’élection du Lundi 07 Décembre.
A Ablekuma Central, dans la région de Greater Accra, il y a 4 blessés dont un policier suite à une fusillade au centre de collecte pendant le 08 Décembre.
Dans la circonscription de Techiman Sud, à Bono East, il y a eu 2 morts et 4 blessés par balle par des agents de sécurité au centre de collecte pendant le lendemain des élections.
Au nord, dans la circonscription de Savelugu: une fusillade a été perpétrée par des civils qui ont assiégé un poste de police, le 8 Décembre, causant 1 mort et 3 blessés.
Le groupe de travail a condamné ces incidents, qui selon elle “auraient pu être évités” et s’est engagé à enquêter sur chacun d’entre eux.