La CEDEAO maintient les sanctions contre le Mali et prévient

La CEDEAO maintient les sanctions contre le Mali et prévient

La Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé vendredi du maintien des sanctions imposées en janvier au Mali contre les dirigeants militaires du pays retardant le retour à un régime civil après un coup d’État.

La CEDEAO, à l’issue du Sommet extraordinaire de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur la situation au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, a également lancé des avertissements aux juntes qui ont récemment pris le pouvoir au Mali, en Guinée et dernièrement au Burkina Faso.

Le bloc régional ouest-africain a exigé la finalisation d’un calendrier de transition acceptable au plus tard le 25 avril 2022, faute de quoi il imposerait des mesures punitives au gouvernement et au Conseil national de transition (CNT).

Dans un communiqué, la CEDEAO a également déclaré que si la junte militaire du Burkina Faso ne libérait pas l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré de l’assignation à résidence d’ici jeudi la semaine prochaine, elle imposerait des “sanctions individuelles” au pays.

La coalition des 15 nations souhaite également que l’armée malienne, qui a pris le pouvoir en 2020, organise des élections d’ici 12 à 16 mois.

Le communiqué a été publié après une journée de pourparlers dans la capitale ghanéenne Accra.