Le Ghana Health Service (GHS) indique que 25 personnes sont jusqu’à présent décédées des suites de la récente épidémie de fièvre jaune dans les régions de Savannah et Upper West.

Une déclaration signée par le Dr Patrick Kuma-Aboagye, le directeur général, et partagée avec l’agence de presse ghanéenne, mardi, a indiqué que 18 personnes étaient également en cours d’admission.

L’épidémie, qui a été initialement détectée dans la région de Savannah, s’est maintenant propagée au district de Wa East de la région de l’Upper West, ajoute le communiqué.

Le 29 octobre 2021, le GHS a notifié au public une épidémie de fièvre jaune dans certains districts de la région des savanes, avec huit décès signalés.

L’épidémie a été confirmée après que les premiers résultats des tests de laboratoire aient été effectués par le Noguchi Memorial Institute for Medical Research et le National Public Health Reference Laboratory.

Le GHS a ensuite envoyé une équipe d’experts du service, du bureau de pays de l’Organisation mondiale de la santé et des Centers for Disease Control (CDC) dans la région pour aider la région à enquêter sur l’épidémie et à mettre en œuvre des mesures de contrôle appropriées.

Le communiqué indique que l’équipe, entre autres, a évalué le risque de transmission de la fièvre jaune sur la base de la population du vecteur responsable de la transmission de la fièvre jaune – le moustique aedes.

Il a déclaré qu’à la suite des conclusions de l’équipe, le service a mis en œuvre plusieurs interventions, notamment la vaccination ciblée de communautés sélectionnées contre la fièvre jaune dans les districts touchés dans le but de maintenir la maladie à distance.

Au 15 novembre 2021, plus de 43 615 personnes avaient été vaccinées dans la région de Savannah dans le cadre de l’intervention.

Le GHS a déclaré qu’il avait également envoyé 50 300 doses de vaccins contre la fièvre jaune depuis son siège avec le soutien de l’armée de l’air ghanéenne à la Direction régionale de la santé pour une distribution ultérieure aux districts sélectionnés pour la vaccination.

Le service a assuré qu’avec le ministère de la Santé, il continuerait à engager des partenaires, tels que l’OMS et les CDC, pour garantir que l’épidémie soit maîtrisée.

“Le Service de santé du Ghana poursuivra ses efforts visant à améliorer les résultats des personnes malheureusement touchées, tout en poursuivant la campagne de vaccination pour améliorer l’immunité de la population contre la fièvre jaune”, a-t-il ajouté.

Agence Ghanéenne de Presse (GNA)